Le volontariat sous toutes ses formes

Comme nous l’avons vu dans les articles des précédentes newsletters de citiZchool, le projet ecloZion est tourné vers ses participant·es. Le but étant qu’iels apprennent à se connaître pour se diriger vers un projet professionnel qui leur correspond. Cette découverte de soi passe aussi par la découverte des autres et de l’environnement qui les entoure. C’est dans cette optique que l’on retrouve un volet « action sociale » dans le programme ecloZion. Les jeunes de la promo ont rencontré des acteur·rices du monde social, autour de thématiques différentes, pour diversifier leur vision du bénévolat.

Comment réaliser un projet humain ?

Tout d’abord les jeunes ont participé à une intervention proposée par le Centre régional d’information jeunesse Nouvelle-Aquitaine, anciennement connu sous le nom du CRIJ. Iels ont alors pris connaissance de toutes les étapes à réaliser quand on se lance dans un projet à but non lucratif.

Il faut se poser les bonnes questions pour pouvoir avancer : qui fait quoi, qui peut m’aider, qui finance et qui bénéficie de ce projet etc. ? Un projet citoyen nécessite une bonne connaissance du terrain, de la demande et du public visé.

Les jeunes ont pris conscience de l’importance de tenir compte des acteur·rices existant·es pour connaître les enjeux du territoire et en savoir plus sur les publics ciblés. Cela ne sert à rien de se lancer tête baissée dans un projet si celui-ci ne correspond à aucune attente. Les jeunes ont, pendant cet atelier, commencé à se renseigner sur les structures locales intervenant sur les thématiques sociales qui les intéressaient. Une première étape à leur implication citoyenne.

Les associations tournées vers l’humain

Particulièrement intéressé·es par la problématique des personnes sans domicile, les jeunes ont eu l’occasion de rencontrer et d’échanger avec plusieurs associations locales impliquées auprès de ces publics. Parmi ces associations on compte Graine de Solidarité, qui organise des maraudes et propose des cours de langue et de cuisine. L’association tient aussi une épicerie solidaire grâce à la récolte de produit invendus. Il y a aussi l’association La Cloche qui organise des sensibilisations de rue pour distribuer du thé, du café et des gâteaux. L’enjeu de ces sensibilisations est de créer un lien social et un échange avec les personnes rencontrées. La Cloche propose aussi aux commerçants de contribuer, à leur échelle, aux différents besoin que rencontre une personne sans domicile comme recharger son portable, laisser ses bagages pendant la journée, utiliser les toilettes… L’association compte plus de 60 établissements solidaires.

D’autres associations sont tournées vers l’(ré)insertion professionnel. L’atelier Remuménage fait partie des partenaires du programme. Iels proposent un accompagnement individuel en même temps qu’un travail dans leurs locaux.

Dans le même esprit, on retrouve l’association Apreva qui est un garage qui fait travailler des personnes éloignées de l’emploi.

Les jeunes ont aussi rencontré la Cravate Solidaire. Cette association récolte, grâce à des dons, des vêtements dits « professionnels ». Iels apportent des conseils sur la posture à avoir, la façon de s’habiller, de parler lors d’un entretien d’embauche.

Ce genre de structure permet une réinsertion dans le monde du travail, car les bénéficiaires apprennent les codes du travail. Cela permet aussi d’acquérir de l’expérience, ce qui est primordial de nos jours.

L’un des jeunes du programme a d’ailleurs pu bénéficier de l’aide d’une association : Toutes à l’abri. Cette association lui a permis de trouver un logement. Le groupe a par la suite rencontré Yasmine, une des salarié·es, qui leur a parlé de son parcours et des actions qu’elle effectue au sein de l’association.

Et l’environnement dans tout ça ?

Les jeunes du programme ont eu un atelier sur l’environnement océanique avec l’association Surfrider Foundation Europe située à Darwin, un écosystème avec plusieurs structures œuvrant pour l’environnement. Cette association a été créée en 1990 pour protéger les littoraux ainsi que leurs usagers. Leurs activités tournent autour du nettoyage des plages, de la vérification de la qualité des eaux, de la surveillance des infrastructures qui sont susceptibles de polluer etc.

L’atelier consistait à montrer le lien étroit entre les océans et l’humanité. Les actions humaines, comme la pêche et ses différentes méthodes, le rejet des déchets dans l’océan, la pollution qu’il dégage, ont un impact important sur le réchauffement climatique qui dégrade inévitablement la faune et la flore maritime. Il y a donc un cercle vicieux qui s’installe et qui est dangereux pour l’écosystème. Le groupe a d’ailleurs évoqué la volonté de donner un coup de main à l’association en participant à une opération de ramassage de déchets.

 

Sur ce deuxième mois d’immersion certain·es des participant·es du programme ont fait leur stage au sein des différentes associations rencontrées. D’autres ont participé bénévolement à certaines de leurs actions.

Si le monde associatif vous intéresse, que vous résidez en région bordelaise et que vous avez du temps à donner, n’hésitez pas à cliquer sur le lien suivant qui répertorie toutes les associations de Bordeaux qui pourraient vous intéresser : https://assos.bordeaux.fr/ ou à consulter les offres de bénévolat sur https://jeparticipe.bordeaux.fr/